Elle provient généralement d'un calcaire du crétacé dont la stratification permet le « levage » de plaques aux dimensions variables qui, traditionnellement, étaient dégrossies et oubliées quelques saisons afin qu'elles se « révèlent » et forment leur calcin. « Ouvrir » une lauze en deux offre une « page » géologique et parfois, une odeur marine datant de plusieurs dizaines de millions d'années !
Lors de sa mise en œuvre, on la dispose en « tas de charge », à sec, en réalisant un « mur-toit » dont les lits et le chaînage garantissent l’étanchéité.
Lorsqu'elle n'est pas bâtie sur voûte, la couverture s'appuie sur de solides lattes de châtaigner refendu fixées aux fermes-chevrons.
C'est un calcaire gréseux, très durable en couverture car il est poreux et non-gélif.
Traditionnellement soignés, les toits de lauzes périgourdins offrent une des plus belles mise en œuvre de la pierre en couverture.
Peu d'artisans en réalisent aujourd'hui et ils sont principalement dédiés à la restauration du patrimoine.
Le four de Saint Aubin de Nabirat (dordogne) :
Le four à pain de Rocanadelle (dordogne) :
le four à pain de Commarque(dordogne) :
le fournil de la tâche(dordogne) :